Saint Augustin :Quand la Parole sacrée rime avec la logique éclairée…

 

Saint Augustin :Quand la Parole sacrée rime avec la logique éclairée




Au IVè siècle, un évêque africain mettait en garde ses fidèles contre… les âneries scientifiques. Oui, vous avez bien lu. Saint Augustin d’Hippone (354-430) – théologien de génie et Père de l’Église – s’inquiétait déjà de l’image que les chrétiens donnaient d’eux-mêmes lorsqu’ils parlaient du monde naturel. Celui qu’on n’imagine pas spontanément en vulgarisateur scientifique a pourtant développé une véritable « méthode » pour articuler foi chrétienne et savoirs du monde, notamment dans son ouvrage De Genesi ad Litteram (La Genèse au sens littéral). Son approche, à la fois curieuse, raisonnée et audacieuse, allait marquer en profondeur l’histoire des rapports entre science et religion. Tour d’horizon, citations à l’appui, de la pensée augustinienne – avec un soupçon d’ironie – pour découvrir comment, bien avant Galilée, un saint alliait déjà Bible et cosmologie.

Un amoureux de la Vérité, biblique et naturelle

Augustin n’a jamais été scientifique au sens moderne du terme, mais il possède une curiosité intellectuelle insatiable. Converti au christianisme après des années de quête philosophique (il passa notamment par le manichéisme avant de rencontrer saint Ambroise), il ne renonce pas pour autant à la raison une fois la foi embrassée​fr.aleteia.org. Bien au contraire : « Dieu vous garde… de supposer qu’il haïsse en nous ce par quoi justement il nous a élevés au-dessus des êtres. À Dieu ne plaise que croire nous empêche de chercher et de trouver les causes ! De toute votre âme, travaillez à comprendre ! » écrit Augustin à un disciple​fr.aleteia.org. En clair, notre intelligence est un don divin, à mettre au service de la foi et de la découverte du monde. Cette conviction guidera toute sa démarche : pour Augustin, la foi et la raison marchent main dans la main, chacune aidant l’autre. Comme il le résumera joliment ailleurs, « il faut comprendre pour croire, et croire pour comprendre »${^{1}}$​fr.wikisource.org.

Dès les premières années de son ministère, Augustin se penche sur la Bible avec cette soif de vérité éclairée. Le récit de la création du monde dans la Genèse le fascine et le trouble à la fois. Comment interpréter les « six jours » de la création ? Que signifie l’homme créé à l’« image de Dieu » ? Le jeune Augustin avait d’abord été rebuté par une lecture trop littérale de ces versets – les prenant dans un sens purement matériel, il n’y voyait que des naïvetés incompatibles avec la raison​assomption.org. Sous l’influence de saint Ambroise, il découvre alors l’exégèse allégorique, qui permet de dépasser l’écueil d’une compréhension simpliste​assomption.org. Plus tard, devenu évêque et penseur aguerri, Augustin reviendra pourtant au sens littéral de la Genèse, non par étroitesse d’esprit, mais pour en proposer une lecture renouvelée, subtile et nuancée​assomption.org. Son ouvrage De Genesi ad litteram (rédigé entre 403 et 415) est le fruit de ce travail : douze livres entiers pour expliquer les trois premiers chapitres de la Bible​assomption.org ! Son pari ? Comprendre le texte biblique « à la lettre » sans faire violence à la raison – en un mot, prendre la Genèse au sérieux, mais intelligemment.

Lire la Genèse avec intelligence : la méthode augustinienne

Augustin inaugure dans De Genesi ad litteram une méthode d’interprétation respectueuse à la fois de la révélation et des connaissances humaines. Il commence par un principe de bon sens : certaines affirmations des Écritures peuvent admettre plusieurs interprétations possibles. Inutile alors de s’obstiner sur une seule explication au point de risquer l’erreur. « Si l’Écriture nous offre des vérités obscures, hors de notre portée, et qui, sans ébranler la fermeté de notre foi, prêtent à plusieurs interprétations, gardons-nous d’adopter une opinion et de nous y engager assez aveuglément pour succomber, quand un examen approfondi nous en démontre la fausseté » avertit-il​fr.wikisource.org. Autrement dit, mieux vaut reconnaître humblement qu’on ne comprend pas tout d’un texte sacré, plutôt que de s’entêter dans une lecture littérale intenable. Si une interprétation de la Bible contredit ce que la raison démontre comme vrai, c’est l’interprétation qu’il faut réviser – pas la vérité ! Augustin pousse même la rigueur plus loin : « Est-elle reconnue fausse ? L’Écriture ne la contenait pas ; ce n’était que le fruit de l’ignorance humaine », tranche-t-il à propos d’une hypothèse erronée sur la nature​fr.wikisource.orgfr.wikisource.org. En somme, la Bible est infaillible, mais nos explications ne le sont pas. Ce refus de toute « assertion hasardée » (selon ses mots) dans les passages obscurs l’amène à une attitude d’interprète étonnamment moderne : prudence, ouverture d’esprit et ajustement au gré des découvertes.

Pour Augustin, chercher le sens authentique de la Genèse implique donc d’accueillir la vérité où qu’elle se trouve. Et la vérité, ce n’est pas seulement dans la Bible qu’on la lit : c’est aussi dans le « grand livre » de la nature, œuvre du même Dieu. Dans son commentaire, il prend ainsi en compte le savoir de son époque sur le monde physique et n’hésite pas à questionner le texte biblique à sa lumière. Par exemple, il s’étonne : comment la végétation pourrait-elle pousser en un seul « jour » ? Comment concevoir des « jours » avant même l’existence du Soleil ?​assomption.org Ces interrogations scientifiques vont orienter son interprétation de la Genèse. Plutôt que d’y voir un récit chronologique strict, Augustin y décèle une pédagogie divine : l’auteur sacré décrit en six jours successifs ce que Dieu, lui, a pu créer d’un seul coup, dans un même élan initialassomption.orgassomption.org. En effet, d’après Augustin, la Bible elle-même suggère que tout fut créé simultanément : il s’appuie sur un verset (Gn 2,4) disant « le jour où Dieu fit le ciel et la terre », ainsi que sur le livre du Siracide qui affirme : « Dieu créa toutes choses en même temps » (Si 18,1)​assomption.org.

Création en germe : une intuition « évolutionniste » avant l’heure ?

Fort de cela, Augustin propose une vision extraordinaire pour concilier foi et observations : Dieu a tout créé en un seul instant, mais sous forme de « germes » ou de potentialités. Il distingue ainsi deux phases : la création simultanée hors du temps (le « jour un » de Genèse 1), puis le déploiement progressif de la création dans le temps (les « jours » au fil du récit, quand le monde entre dans l’histoire)​assomption.orgassomption.org. L’image qui guide Augustin est celle de la graine : « de même que dans la graine était invisiblement et simultanément tout ce qui au cours du temps s’est développé en arbre, de même on doit penser que le monde, quand Dieu créa simultanément toute chose, renfermait simultanément […] tout ce qui a été fait en lui et avec lui », explique-t-il​assomption.org. Tout est créé dès l’origine, mais à l’état latent. Le texte sacré décrit ensuite comment ces potentialités s’actualisent graduellement : « ces êtres que l’eau et la terre ont produits et qu’elles contenaient potentiellement […] surgissent [plus tard], tels qu’ils apparaissent aujourd’hui dans les œuvres que Dieu ne cesse d’opérer »assomption.org. Par exemple, Dieu crée la terre ferme et la mer au « troisième jour », mais pour Augustin cela inclut déjà, de façon invisible, toutes les plantes et créatures qui en sortiront plus tard. Il parle à ce propos de « raisons causales » (ou rationes seminales en latin) : des principes semenciers déposés dans la création initiale, qui expliqueront l’apparition successive des êtres vivants au cours du temps​assomption.org.

Grâce à cette idée novatrice, Augustin résout bien des difficultés d’interprétation et évite les conflits apparents avec l’expérience. La création n’est plus un enchaînement de miracles discontinus, mais un processus ordonné par Dieu dès le commencement. En quelque sorte, le Dieu d’Augustin invente le Big Bang avant l’heure : en un instant, il crée tout ce qui sera, puis laisse le cosmos se déployer selon les lois et les potentiels qu’Il a donnés. Le moins que l’on puisse dire est que cette vision dynamique de la nature était en avance sur son temps. Certains commentateurs modernes n’hésitent pas à voir dans ces raisons séminales une ébauche de théorie de l’évolution – faisant d’Augustin l’un des premiers « évolutionnistes » chrétiens, 1500 ans avant Darwin​assomption.org. La comparaison est un brin osée, mais elle souligne combien la pensée augustinienne, loin d’opposer création et développement, intègre déjà l’idée d’une nature en gestation, que la science décryptera peu à peu.

« Ne pas parler nonsense » : Augustin et les sciences de son temps

Une chose frappe chez Augustin : sa haute estime pour les connaissances du monde, même celles acquises hors du giron chrétien. Dans De Genesi ad litteram, il dresse un véritable inventaire de ce que savent les savants de l’Antiquité : la forme de la Terre, le cours des astres, les éclipses, le cycle des saisons, les propriétés des animaux et des plantes… Autant de « connaissances précises qu’on peut acquérir, sans être chrétien, par le raisonnement ou l’expérience », écrit-il​jeuxvideo.com. Augustin n’a donc rien d’un obscurantiste ; il reconnaît la valeur du savoir scientifique. Mais surtout – et c’est là qu’il se montre visionnaire – il comprend que le crédit de la foi est en jeu dans l’attitude des croyants face à ce savoir. Que se passe-t-il si un chrétien rejette en bloc les évidences établies par la science ? Catastrophe ! « Rien ne serait plus honteux, plus déplorable et plus dangereux que la situation d’un chrétien qui, traitant de ces matières devant les infidèles, comme s’il exposait les vérités chrétiennes, débiterait tant d’absurdités […] qu’en le voyant avancer des erreurs grosses comme des montagnes, ils [les auditeurs païens] pourraient à peine s’empêcher de rire », s’exclame Augustin​jeuxvideo.com. La scène est savoureuse (quoique cruelle) : imaginez un prédicateur interprétant la Bible de travers et affirmant, par exemple, que la Terre est plate, face à un public rompu à l’astronomie alexandrine… Il se ridiculiserait, et ferait passer la foi pour une fable de demeurés.

Augustin souligne que le vrai drame, ce n’est pas le savant ignorant qu’on tourne en dérision – après tout, « qu’un homme provoque le rire par ses bévues, c’est un petit inconvénient », note-t-il avec ironie –, le drame, c’est le discrédit jeté sur l’Écriture elle-même et sur le message du salut​jeuxvideo.com. Si les non-croyants s’imaginent que la Bible enseigne des énormités scientifiques, comment pourraient-ils ensuite prendre au sérieux son témoignage sur la résurrection ou la vie éternelle ?​jeuxvideo.comjeuxvideo.com En d’autres termes, un chrétien mal informé qui parle trop vite brouille la frontière entre l’erreur humaine et la vérité divine, au risque d’éloigner de la foi ceux qui la confondraient avec ces erreurs. « Reckless and incompetent expounders of Holy Scripture bring untold trouble and sorrow on their wiser brethren… » dira bien plus tard un certain Charles Darwin – ah non, pardon, c’est encore Augustin qui parle, mais on croirait presque entendre un scientifique contemporain tancer les fondamentalistes ! Si l’Église avait un jour un guide pratique du parfait croyant face aux sciences, nul doute que le conseil numéro 1 serait emprunté à Augustin : ne pas parler de ce qu’on ne connaît pas.

Conscient de cela, Augustin invite ses coreligionnaires à respecter l’autonomie des savoirs naturels. La Bible n’a pas vocation à remplacer un traité d’astronomie ou de biologie. Son domaine propre, c’est le salut des âmes, pas la composition des étoiles. Quant à la nature, Dieu l’a dotée d’un ordre et de lois que l’homme peut étudier légitimement. Le théologien d’Hippone ne formule pas encore la distinction « science vs foi » avec nos termes modernes, mais il en pose clairement les bases. Il n’hésite pas, par exemple, à attribuer certains phénomènes non à un miracle direct, mais aux causes naturelles mises en place par Dieu. Dans la Genèse, quand il est dit que la terre « produisit » des plantes ou que les eaux « produisirent » des animaux, Augustin y voit l’indication que la création obéit aux ordres du Créateur en faisant surgir les effets prévus : « Dieu a, dans sa prescience, créé des causes d’où naîtraient ce qu’il voulait créer », explique-t-il en substance (petite digression : au passage, il rejette aussi l’astrologie divinatoire comme une superstition infondée, preuve qu’il ne prenait pas toutes les sciences antiques pour de l’évangile !). Bref, la foi chrétienne n’a rien à craindre des vraies sciences : selon Augustin, ce qui est démontré avec certitude par la raison humaine ne peut qu’être compatible, à un niveau plus profond, avec la vérité divine – puisque Dieu est l’auteur de toute vérité.

Un impact de longue durée sur le dialogue foi-science

La pensée d’Augustin, on le devine, n’est pas restée lettre morte. Son aura intellectuelle au fil des siècles en a fait une référence majeure, y compris dans les débats touchant au rapport entre foi et science. Au Moyen Âge, ses œuvres sont lues, copiées, commentées par les moines et les savants. Si la théorie des raisons séminales n’a pas engendré tout de suite une théorie de l’évolution (il fallait attendre quelques siècles…), elle a tout de même préparé les esprits à l’idée que la création divine pouvait se déployer dans le temps et que la Bible n’enseignait pas forcément des faits scientifiques bruts. Lorsqu’au XIIIè siècle saint Thomas d’Aquin affirme à son tour que la foi et la raison ne peuvent se contredire, il s’inscrit dans la droite ligne d’Augustin. À la Renaissance, Nicolas Copernic dédie son ouvrage révolutionnaire (c’est le cas de le dire) à un pape – signe qu’un certain dialogue est possible. Mais c’est au XVIIè siècle, pendant le fameux procès de Galilée, que l’héritage d’Augustin va resurgir de manière éclatante.

En 1615, l’astronome Galileo Galilei écrit une lettre ouverte à la grande-duchesse Christine de Lorraine pour défendre l’idée que la Terre tourne autour du Soleil. Devant l’inquiétude des autorités ecclésiastiques, Galilée rappelle que sa thèse n’est pas incompatible avec la Bible, pour peu qu’on interprète correctement les Écritures. Et qui cite-t-il à l’appui de son argumentation ? Saint Augustin bien sûr. Galilée reproche aux théologiens de son temps de s’accrocher à une lecture littérale naïve et les exhorte, dans les termes mêmes d’Augustin, à « suspendre [leur] opinion sur certaines interprétations » de l’Écriture en attendant plus de certitudes​fr.wikipedia.org. Il fait valoir que Dieu nous a dotés de sens et d’intelligence pour explorer la création, et que les découvertes authentiques ne sauraient contredire la foi correctement comprise​fr.wikipedia.orgfr.wikipedia.org. En un sens, Galilée se pose en disciple d’Augustin face à des censeurs qu’il juge moins augustiniens que lui… L’histoire tragique de ce procès est connue : malgré l’appel au bon sens d’Hippone, l’Église de l’époque condamnera les idées de Galilée. Mais quelques siècles plus tard, elle finira par reconnaître officiellement ses torts. Désormais, la démarche du savant toscan – conciliant données scientifiques et exégèse biblique souple – est devenue presque un modèle dans l’Église catholique. Or, ce modèle n’est autre que celui qu’Augustin avait proposé 1200 ans avant Galilée. Son impact sur le long terme se lit dans cette continuité de pensée : la foi chrétienne, lorsqu’elle est fidèle à Augustin, ne craint pas la science, elle l’intègre et s’en nourrit.

De nos jours encore, le dialogue entre science et religion s’appuie volontiers sur la sagesse augustinienne. Que ce soit dans les discussions sur l’évolution, sur le Big Bang ou d’autres sujets sensibles, on retrouve les principes énoncés par l’évêque d’Hippone. Par exemple, face aux débats sur les origines de l’homme, nombre de croyants rappellent qu’Augustin lui-même lisait le récit d’Adam et Ève avec une certaine flexibilité intellectuelle – il admettait que la création de l’être humain a pu être préparée en germe, et n’y voyait aucune atteinte à la dignité de la personne. Son conseil de ne pas confondre les genres de vérité (scientifique vs. spirituelle) reste on ne peut plus pertinent. Et sa sainte ironie envers les « chrétiens aux erreurs grosses comme des montagnes » devrait encore faire réfléchir quelques prédicateurs trop zélés…

Conclusion – La méthode Augustin : une boussole toujours actuelle

Saint Augustin nous lègue ainsi une méthode et un état d’esprit pour penser la relation entre foi et science. Sa méthode : chercher le vrai sens des Écritures sans craindre d’y renoncer quand il s’avère faux, et toujours interpréter la Bible à la lumière des connaissances certaines. Son état d’esprit : une humilité passionnée, persuadée que toute vérité vient de Dieu, qu’elle soit révélée dans la Bible ou découverte dans la nature. Cette confiance profonde permet d’aborder les découvertes scientifiques non comme des menaces, mais comme des alliées de la foi – puisque mieux comprendre la création, c’est, en définitive, mieux admirer le Créateur. Augustin, avec son génie et sa liberté intérieure, demeure un guide inspirant pour quiconque refuse de « compartimenter » la vérité.

En 1981, Jean-Paul II affirmait devant l’Académie Pontificale des Sciences que « la vérité ne peut contredire la vérité ». Une formule percutante… qui aurait pu sortir de la plume de l’évêque d’Hippone. De fait, la pertinence de la démarche augustinienne se vérifie chaque jour dans le dialogue actuel entre scientifiques et théologiens chrétiens. Elle nous rappelle qu’entre la foi et la science, le fossé n’est pas si grand : ce sont deux quêtes de la vérité, deux lectures du réel, complémentaires lorsqu’elles sont bien comprises. Alors que certains voudraient encore opposer Bible et microscope, Augustin nous invite à un tout autre chemin : celui de l’intelligence en éveil, éclairée par une foi confiante. Son message semble murmurer à nos oreilles : ayez l’audace de penser et de croire tout à la fois. Plus de seize siècles plus tard, difficile de trouver conseil plus sage pour naviguer sereinement entre le livre de la Nature et le livre de l’Écriture.


Sources citées : Saint Augustin, De Genesi ad litteram (v. 410)​jeuxvideo.comjeuxvideo.com; Sermon 43, Sur la foifr.wikisource.org; lettre d’Augustin citée par Aleteia​fr.aleteia.org; Itinéraires Augustiniens n°52 (2011)​assomption.orgassomption.org; Wikipédia (procès de Galilée)​fr.wikipedia.orgfr.wikipedia.org.

${}^{1}$ « Certainement, il faut comprendre pour croire ; et croire pour comprendre », conclusion du Sermon 43 de saint Augustin​jecherchedieu.ch.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pape Léon XIV et papes à formation scientifique

conversation avec chatgt sur l'existence de Dieu d'après la Somme théologique en forme catéchisme

Probus d’Antioche (prêtre et traducteur syriaque, Ve–VIe siècle)